Le mari de Liéna, Maxime, est venu m'installer les trois encadrements de fenêtre qu'il m'a faits pour la partie nord de la maison. Pour la partie sud, hélas, cela ne sera pas possible, car comme d'habitude, le tuyau de gaz; sans aucun souci d'esthétique, passe en biais au dessus des fenêtres et tellement au ras, qu'il n'y a pas la place de les encadrer, même en faisant plus simple. En revanche, l'année prochaine, de part et d'autre,on pourra faire une frise sur les frontons.
Maxime m'a dit qu'en refaisant le toit, on avait cassé les proportions traditionnelles, mais que cela était finalement heureusement rattrapé par les deux ailes rajoutées à la maison initiale.
J'étais sidérée de voir à quel point ces trois cadres transfiguraient la maison. D'abord, j'ai eu l'impression qu'ils avaient toujours été là. Ils ont transformé cette construction banalisée et américanoïde en maison russe.
Maxime est un homme rayonnant et calme, appliqué et sérieux. Un homme...
En fin d'après-midi, je suis allée avec Katia dîner à la ferme restaurant de Boris Akimov, qui a une association sur Pereslavl, "les gens heureux", qui regroupe entrepreneurs, agriculteurs, artistes... Nous n'avons pas trouvé sans mal, c'est dans un village perdu, avec des routes difficiles, mais l'avantage, c'est que presque toutes les maisons sont intactes, sans palissades ni toits métalliques, et dans un beau paysage forestier très apaisant. Le restaurant est une sorte de cabane ouverte sur les bois, l'hiver, il déménage dans la ferme proprement dite. Toute la famille s'en occupe, les enfants sont responsabilisés et responsables, dégourdis, aimables, la cuisine simple, mais assez raffinée, avec les produits de la ferme, un seul menu qui change selon les saisons et les circonstances.
Rita était absolument euphorique, elle adore sortir, et elle a une passion pour Katia.
Demain j'emmène le pâtissier Didier et Martha à Rostov, faire du tourisme. Ils n'ont pas de voiture, ça limite beaucoup les déplacements. Et lundi la télé m'emmène visiter Serguiev Possad pour filmer mes réactions et mes commentaires. Je connais déjà, mais paraît-il qu'on m'a préparé l'excursion du siècle. J'espère qu'ils auront prévu un fauteuil roulant, au cas où je ne pourrais plus mettre un pied devant l'autre...
Maxime m'a dit qu'en refaisant le toit, on avait cassé les proportions traditionnelles, mais que cela était finalement heureusement rattrapé par les deux ailes rajoutées à la maison initiale.
J'étais sidérée de voir à quel point ces trois cadres transfiguraient la maison. D'abord, j'ai eu l'impression qu'ils avaient toujours été là. Ils ont transformé cette construction banalisée et américanoïde en maison russe.
Maxime est un homme rayonnant et calme, appliqué et sérieux. Un homme...
En fin d'après-midi, je suis allée avec Katia dîner à la ferme restaurant de Boris Akimov, qui a une association sur Pereslavl, "les gens heureux", qui regroupe entrepreneurs, agriculteurs, artistes... Nous n'avons pas trouvé sans mal, c'est dans un village perdu, avec des routes difficiles, mais l'avantage, c'est que presque toutes les maisons sont intactes, sans palissades ni toits métalliques, et dans un beau paysage forestier très apaisant. Le restaurant est une sorte de cabane ouverte sur les bois, l'hiver, il déménage dans la ferme proprement dite. Toute la famille s'en occupe, les enfants sont responsabilisés et responsables, dégourdis, aimables, la cuisine simple, mais assez raffinée, avec les produits de la ferme, un seul menu qui change selon les saisons et les circonstances.
Rita était absolument euphorique, elle adore sortir, et elle a une passion pour Katia.
Demain j'emmène le pâtissier Didier et Martha à Rostov, faire du tourisme. Ils n'ont pas de voiture, ça limite beaucoup les déplacements. Et lundi la télé m'emmène visiter Serguiev Possad pour filmer mes réactions et mes commentaires. Je connais déjà, mais paraît-il qu'on m'a préparé l'excursion du siècle. J'espère qu'ils auront prévu un fauteuil roulant, au cas où je ne pourrais plus mettre un pied devant l'autre...