Eh bien les gars, les nouvelles idiotes continuent. L'Europe à partir du 1er juillet ce sera uniquement sur passeport pour chien, uniquement pour les piqués.
Le code QR c'est le nouveau passeport. Dès maintenant.
En Israël, pour l'instant, c'est juste pour les bus, ce sera bientôt partout. Si vous souhaitez vous rendre au magasin, vous serez accueilli par une machine pour scanner le code. Si vous souhaitez utiliser un ancien Nokia, vous pourrez vous passer de magasin. Ce sera la même chose chez le médecin. Et la même chose chez le coiffeur.
Si vous voulez boire un café, la machine vous demandera de scanner le code et de prendre immédiatement une photo de votre passeport de chien pour s'assurer que vous avez bien pris la saloperie, que vous êtes numérisé, marqué en vert, et alors vous pourrez avoir du café. Parce que le code écrira ce que vous pouvez et ne pouvez pas. Ce qu'on vous autorise gracieusement. Et chacun de vos pas sera enregistré par le système.
Vous vous souvenez de l'interview de Bennett avant-hier ? (quelques posts au dessous de celui-ci). Cote de crédit social. Vous allez au magasin sans vous douter de rien, vous scannez votre code à l'entrée (très bientôt, vous pourrez oublier la possibilité d'entrer dans un magasin sans vous emmerder avec ça), et il s'avère soudain être orange, car on vous a repéré, vous avez croisé quelqu'un de possiblement infecté, et vous ne pourrez pas entrer dans le magasin tant que vous n'aurez pas réussi les tests obligatoires à vos frais. Et ainsi de suite. Ce satané code décidera de ce que l'intelligence artificielle vous permet de faire ou pas. Sur la base de le diable sait quoi..
Contre qui suis-je en colère ? - contre le stupide troupeau piqué, qui galopait vers la substance à la mode, acceptait ces codes, se transférait volontairement dans la catégorie de possessions, de chiffres dans le système, et démontrait à ces non-humains qui veulent être les maîtres du monde que la majorité est d'accord avec ça. Avec la vie dans un camp de concentration électronique, où chaque pas d'une personne injectée numérisée sera autorisé ou non par un ordinateur, et enregistré. Et pour les non-numérisés sans piqûres, des camps de concentration ont déjà été construits dans de nombreux pays,(mon post d'hier avec une vidéo). Nous les avons déjà près de Tel-Aviv, en Allemagne, en Angleterre, en Australie et aux États-Unis, qui sont prêts et attendent leurs résidents. Même s'ils n'ont pas encore été construits dans votre pays, ne vous inquiétez pas, ils le seront partout et très bientôt.
Tout cela n'est devenu possible que parce qu'un stupide troupeau de zombies a couru au devant de ce foutu système, et l'a joyeusement attiré sur nos têtes, et sur les siennes en premier lieu.
Quand j'ai écrit à tout le monde, au début de la moutonisation, qu'après l'injection il n'y aurait plus de liberté, vous avez chassé cela d'un geste de la main en rigolant. Quand j'ai écrit que si vos employeurs font pression sur vous, si vous êtes obligés de consommer leur drogue, il vous faut aller voir Valentin Neline et porter plainte - vous m'avez répondu "laisse tomber, je vais me faire injecter pour avoir la paix". Les imbéciles. Désormais, personne ne sera fichera la paix, ni à vous ni à ceux qui avaient compris ce qui se passait et où cela menait. Vous pouvez vous vexer et vous retirer vous-mêmes de ma liste d'amis. Le fait que ce fichu camp de concentration soit maintenant sur nos têtes est de votre faute à 100%. Et de ceux qui ont apporté cette merde ici aussi, mais la vôtre est plus grande. vous auriez pu ne pas accepter ce qu'ils offraient. Vous auriez même dû ne pas accepter, car vous avez des enfants et des petits-enfants, et ils vivront désormais dans ce camp de concentration. Numérisés, transférés dans la catégorie des biens avec un code numérique, qui dans très peu de temps sera un passeport et la seule opportunité de travailler, de recevoir des biens et des services et de vivre. Mais vous ne vous souciez pas de votre avenir, ni de celui de vos enfants. L'essentiel maintenant c'est de se faire injecter le plus tôt possible.
Pendant un an, j'ai supplié et demandé à tous ceux que je connaissais de ne pas accepter cette ordure. Maintenant, je ne demande déjà plus rien. Troupeau numérisé à la face terne. Vous n'êtes plus des personnes, vous êtes des codes, des nombres dans ce foutu système, que vous avez accepté et planté avec joie sur nous tous, et vous-même, en premier lieu sur vos propres têtes.
Après une étonnante canicule, l'orage libérateur. Yann Soti est venu avec son équipe tourner pour RT l'émission "Davaï", sur les Français et francophones installés ici, c'était mon tour. C'est un homme très sympathique, que j'ai dû sans doute croiser quand je travaillais au lycée. Nous nous sommes bien entendus. Sa collaboratrice était aussi charmante, et les opérateurs très gentils, mais quand on a recommencé quatre ou cinq fois une scène en plein soleil avec la chienne en train de cuire dans son sac, on est presque forcément au bord du meurtre!
Nous sommes allées à la maison de l'association Stchastlivye Lioudi, les "gens heureux", qui commercialise les productions des adhérents, fermiers, artisans, apiculteurs, éleveurs... Génia et Katia donnaient un cours de balalalaïka. On les a interviewés à mon sujet, mais je ne sais pas ce qu'ils auront dit, car j'étais allée acheter une limonade maison au citron vert pour essayer de me rafraîchir. Et puis bien sur, le café la Forêt, mon repaire...
Je suis retournée au cours suivant de balalaika, dirigé par la seule Katia, avec mon petit voisin Aliocha. Il avait du mal. Mais il veut poursuivre. S'il accroche, je lui en offrirai une. Aliocha est un jeune garçon d'aplomb, avec de bonnes qualités humaines, il ne lui manque que le folklore pour faire un vrai Russe.
J'ai fait de mon mieux pour parler de la Russie de façon positive. Mais en ce moment, je dois dire que je me fais un certain souci. Tout d'un coup, on nous impose les mesures covidiennes avec une brutalité enragée, en tous cas à Moscou, et aussi à Nijni Novgorod et à Krasnodar. Ici, à Pereslavl, nous ne sommes pas encore touchés par le délire. La propagande hypnotique a repris à la télé, comme l'année dernière, d'après Dany, car personnellement, je ne regarde pas cet objet, facebook suffit à me déverser dans la cervelle des seaux d'immondices, au moins est-ce souvent interactif, commenté, et peut-on y trouver autre chose que des incantations, des menaces et des calomnies. Ici comme en France, on passe sous silence l'affaire Fauci, aux USA, et ses révélations qui ne me poussent vraiment pas à commettre sur mon organisme un possible attentat, à moins que je n'ai le choix qu'entre la seringue et la mitrailleuse ou la mort lente par privation de tous mes moyens de subsistance. L'infâmie des discours et des procédés est partout ahurissante et me rend plus méfiante que jamais: chantage, menaces, fichage, délation, culpabilisation, dressage, basses calomnies, intimidations en tous genre... Vraiment des façons de bandits, ce qui me prouve une fois de plus que la mafia est au pouvoir partout, et il me faudrait lui faire confiance?
Il y a des gens qui se fient d'emblée au gouvernement et aux institutions, cela n'a jamais été mon cas, même si je ne suis pas une rebelle systématique. Ceux-ci claironnent qu'ils sont vaccinés et qu'ils n'ont pas d'effets secondaires. Eh bien tant mieux. Je ne pense pas d'ailleurs que tous les vaccinés auront forcément des problèmes, mais qu'en est-il du long terme et de leurs descendants? Même le vaccin russe est un vaccin à ARN messager. Et le professeur Montagner a dit expressément qu'il ne se ferait pas vacciner, que vacciner en cours d'épidémie virale provoquait des variants plus dangereux et qu'on ne savait absolument pas quels seraient les effets du vaccin à plus ou moins long terme. Pour ce qui est des variants, on les voit justement surgir, comme il l'avait prédit,ce qui sert de prétexte pour déclencher une coercition universelle. J'avais davantage confiance dans le vaccin russe que dans les vaccins Big Pharma Bill Gates, mais la façon dont on assène à la population russe la vaccination obligatoire me le rend aussi suspect que les autres. Ce qu'il y a de bien, d'ailleurs, avec l'apparatchik cynique ou l'oligarque mafieux, c'est qu'il est beaucoup plus franc du collier que le satrape occidental des banques et des lobbys. Il fait preuve d'une telle Kolossale finesse, il agite le knout avec tellement d'entrain, que le moujik de base le voit venir et commence à froncer les sourcils et à chercher autour de lui comment organiser la résistance passive en attendant Ivan le Terrible pour enfiler tout cela sur des pals le long des routes...
Ce que je trouve particulièrement suspect ici, ce sont les revirements. Au début de l'épidémie, la réaction a été adéquate et mesurée, on a fermé les frontières et c'est tout, aucune panique. D'ailleurs à ce moment-là, on nous reprochait, sur facebook, à Karine Bechet-Golovko, Dany et moi, de ne pas verser dans la trouille hystérique et l'approbation des mesures démesurées qui régnaient en Occident. C'était genre "Vous allez voir, en Russie, vous serez encore plus malades que nous"!
Et puis les Russes ont envoyé des équipes médicales en Italie, et Sobianine a déclenché la dictature sanitaire et les séances d'hypnose dans son fief de Moscou, ce qui a entraîné un exode massif des moscovites à la campagne, et à Pereslavl. A l'époque, j'avais redouté un coup d'état sournois contre Poutine, qui était aux abonnés absents. Puis la situation s'était stabilisée, Sobianine avait été remis dans les clous, et on avait l'impression que les Russes faisaient semblant d'appliquer des mesures que personne ne respectait vraiment. Je me félicitais d'être ici, à vivre et respirer librement, au lieu d'être enfermée dans la maison de fous qu'est devenue la France, d'autant plus que ces derniers temps, l'opération covid semblait déjà derrière nous et que plus personne ne s'en souciait, à part quelques hypocondriaques.
Or voici que tout à coup, revirement total. Je viens de regarder la vidéo de Xavier Moreau, qui met noir sur blanc tout ce que j'avais déjà redouté et redoute maintenant de nouveau. Une sorte de coup d'état. comme dit Dany, soit Poutine a été circonvenu, soit il n'a aucun pouvoir, soit, il est de mèche. Si c'est le cas, c'est un comédien bien meilleur que Macron.
Mais le résultat est que nous nous retrouvons plus ou moins dans la situation des populations occidentales, à la différence que les Russes sont moins coopératifs, ou disons le mot, moins abrutis. Mais cela changera-t-il grand chose au problème face à des "élites" infâmes, d'un cynisme total? Jamais autant qu'aujourd'hui je n'ai été plus persuadée de la perversité de ces "élites" où qu'elles soient, de leurs collusions et de leur absence absolue de scrupules. Si le vaccin leur tient tellement à coeur, cela signifie qu'il sera notre perte, et que toute cette opération ne sert qu'à nous détruire et nous asservir. Rien ne vaut de jeter un coup d'oeil chez les autres pour comprendre ce qui se passe chez soi. La vidéo de Xavier Moreau révèle beaucoup de choses. Pour nous, contrairement à ce qu'on met dans la tête du Français formaté, c'est maintenant qu'elle commence, la dictature, elle commence avec Sobianine et le coït inattendu entre opposition libérale et apparatchiks de Russie Unie...
Dans ces circonstances, on pourrait penser que l'Eglise va nous aider à résister au moins moralement, mais je n'en suis pas si sûre. Enfin l'Eglise en tant que Corps du Christ, oui, bien sûr. Mais ce Corps pourrait connaître un certain amaigrissement. Au début du Covid, j'ai vu que le patriarche Cyrille marchait à fond dans l'opération, bien qu'en versant d'abondantes larmes. Il me paraissait d'ailleurs terrorisé. Le métropolite Tikhon de Pskov, que j'estimais beaucoup, s'était lancé dans une homélie conçue pour sidérer les babouchkas, en prédisant 40 millions de morts, et j'avais eu tellement l'impression qu'il nous prenait pour des attardés que j'en avais éprouvé une véritable fureur. Récemment, une jeune orthodoxe réfractaire au vaccin s'est vue tancer par un prêtre qui proclamait ne pas célébrer d'office funèbre pour les non-vaccinés, car il les assimilait à des suicidés. L'higoumène de Valaam, que j'estimais également, a sommé ses moines et ses ouailles de le faire sous peine d'exclusion du monastère. Ici, l'higoumène d'un de nos monastères se vante sur facebook de s'être mis en règle. Mais à vrai dire, parmi le clergé et les fidèles, je ne sens pas un grand enthousiasme pour la seringue, non plus que, jusqu'alors, pour les autres mesures.
Une pieuse artiste de Moscou s'étonne de ce que les gens n'obéissent pas aux autorités, aux hiérarques et à la "science", bien qu'en l'occurrence, beaucoup de sommités scientifiques, au mépris de leur intérêt, et au risque de gros ennuis, n'aillent pas du tout dans la direction qu'on veut nous faire prendre. La première fois qu'elle l'a fait, je me suis retenue de commenter, mais voilà qu'elle a recommencé, nous servant le discours culpabilisateur de rigueur. Pauvre naïve créature. Je lui ai dit que justement, j'estimais de mon devoir de ne pas marcher dans cette affaire, et commençais à penser que si les orthodoxes manquaient à ce point de discernement, je finirais par rejoindre la Vieille Foi, car de plus en plus de signes indiquent qu'elle a gardé la juste attitude...
Ecoutons encore les gérondas du mont Athos qu'avait cités Maxime...
Voici ce que pense de la vaccination obligatoire celui qui a inventé le vaccin:
Il précise tout de suite qu'aucun vaccin ne devrait être obligatoire, surtout s'il est expérimental. Il explique qu'il n'a pas accès à des données précises et complètes sur les effets constatés.
Ecoutons tous Slobodan Despot et lisons son antipresse....
Et pour finir, j'ai compris le sens de toute ma vie en écoutant ce rigolo télévisuel m'expliquer ce que j'étais vraiment, et depuis mon enfance:
Le jour de la Trinité, je suis allée à l'office à l'aube chantante. C'est une fête que j'aime beaucoup, comme toutes celles qui sont liées au Saint Esprit, les églises sont décorées de branches de bouleaux, de foin et de fleurs . Elle coïncide cette année avec le solstice d'été, une chaleur inhabituelle, et la lune presque pleine dans un crépuscule qui se mue peu à peu en aurore, une nuit transparente et brève. On a du mal à dormir, par les fenêtres ouvertes, j'ai entendu les derniers rossignols précéder les premiers chants de l'aube. Désormais, après cette fête de l'été, nous descendrons peu à peu vers l'automne et l'hibernation dans les ténèbres...
Ce jour de la Trinité, j'étais invitée par Olga et Oleg, revenus avec les beaux jours, comme les hirondelles. Ils sont intelligents et charmants, nous avons des discussions intéressantes, sur leur terrasse ombragée de vigne-vierge, et ils font bien la cuisine. Nous avons été rejoints par Sacha Viguilianskaïa, que je n'avais pas vue depuis trois ans, et son amie Natacha. elles arrivaient de la Trinité-Saint-Serge. Sacha compte bien que je la rejoindrai à Kourmych, dans la région de Nijni Novgorod, où elle déploie de grandioses efforts pour restaurer l'église où ses ancêtres étaient prêtres, et même le village autour, qui était avant la révolution une petite ville de marchands assez prospère. Elle a acheté sur place une maison qui était le traktir (taverne) du coin, et qui figure sur les photos anciennes.Elle avait lancé aux artistes peintres une invitation, venir peindre en plein air des vues de Kourmych pour constituer ensuite une exposition à Moscou et attirer l'attention, et l'argent, sur son projet. Pour l'instant, je suis la seule à avoir répondu. Mais elle espère que cela fera venir les autres. Elle espère aussi que le père Basile, l'archimandrite français du monastère de la Trinité à Tcheboksary, nous rendra visite.
De son côté Skountsev tient beaucoup à m'emmener au festival cosaque qui a lieu près de Volgograd, sa région natale, dans le Don. Cela m'intéresse énormément, mais je ne vais pas arrêter de voyager, je crains que ce ne soit un peu fatigant.
Aujourd'hui, j'avais rendez-vous au café français avec des parents d'élèves, Luc et Victoria, et nous y avons trouvé Gilles, avec qui nous avons discuté dans notre langue natale. La fille de Luc et Victoria, Paula, vient d'avoir vingt ans. Je l'ai eue comme élève en moyenne et grande section, au lycée français. elle faisait partie d'une classe que j'ai beaucoup aimée, avec des enfants très attachants. Je travaillais alors avec Sacha Viguilanskaïa, et nous formions une équipe de choc. Elle assumait la partie russe, et moi la partie française. Nous étions tous en état de grâce, les maîtresses et les enfants, dans une sorte d'atmosphère magique. Les enfants apprenaient en créant et en chantant, ils faisaient des choses magnifiques et ils étaient très épanouis, nous aussi. J'invitais de vrais folkloristes et nous préparions ensemble les fêtes du calendrier, dans la mesure où la laïcité le permettait, évidemment, et ce n'étais pas toujorus simple.
Etrange que nous nous soyons retrouvés à deux jours d'intervalle, Sacha et les parents de Paula.
Ce matin, je suis retournée me baigner à l'embouchure de la rivière. Il fait vraiment très chaud, et même trop chaud. Mais c'est mieux qu'un été complètement pourri, d'autant plus que cela ne durera sûrement pas très longtemps. Pouvoir se baigner, porter des vêtements légers, avoir du soleil et de la lumière, c'est un luxe sur lequel, ici, nous ne pouvons pas cracher. J'utilise les affaires que j'avais emportées de Cavillargues et que je pensais donner, car je ne les mets guère souvent, tout ce dont on a besoin pour les étés torrides du Gard, et qu'on sort ici une année sur cinq.
La généraliste que j'avais ne travaille plus au centre de diagnostic, ce qui m'a beaucoup contrariée, les médecins, c'est comme les confesseurs, je n'aime pas trop en changer. Mais celle qui lui a succédé semble très bien. Elle prépare sa retraite à Pereslavl et exerce encore à Moscou. Elle m'a ordonné des examens, et m'a donné son numéro personnel. Elle soigne aussi par les massages. Elle m'a palpé la colonne vertébrale, sur la table, et j'en éprouvais déjà une sorte de soulagement général. Pour le reste, rien de tragique, et heureusement. Car je vois le moment où les non conformes et les pas assez riches ne seront plus soignés, bien contents si nous ne nous retrouvons pas parqués dans des camps. J'étais très inquiète, au début de l'opération Covid, l'année dernière, non à cause du virus, mais parce que cela semblait déclencher ici une sorte de coup d'état. Sobianine se comportait à Moscou comme un seigneur mafieux dans son fief. Poutine semblait méconnaissable, et surtout extrêmement absent. Puis, alors que la France se transformait en asile de fous qui me rappelait le Rhinocéros de Ionesco, j'observais qu'en fin de compte, la Russie faisait plutôt semblant. J'aurais préféré qu'à la façon de Loukatchenko, elle ignorât carrément tout le cirque de la pieuvre mondialiste. Mais les pressions de la caste étant ce qu'elles sont, je me disais, comme beaucoup de Russes, que Poutine finassait, gagnait du temps, louvoyait.
Or voilà que par l'intermédiaire de Sobianine, l'offensive des psychopathes mondialistes se déchaîne sur la Russie. Vaccination obligatoire pour Moscou et les villes de plus d'un million d'habitants. Le cirque recommence, de plus en plus sinistre, et la caste ne cache même plus ses intentions, soutenues en cela par trop d'imbéciles confiants ou de mesquins avides de jouer les redresseurs de torts. Je ne comprends pas comment il est possible de ne pas voir ce qui se passe, et encore moins comment on peut approuver cela avec enthousiasme, et même la joie mauvaise de voir mettre au pas les récalcitrants, c'est comme un cauchemar. Et Poutine, comme dit Dany, soit il ne peut rien faire, soit il est dans le coup. Contrairement à ce qu'on nous fait croire, il a peu de pouvoir sur ce qui se passe à l'intérieur du pays.
Il me semble que les Russe sont moins prêts que les Français à accepter des vexations et des contraintes inacceptables, peut-être ont-ils déjà trop soupé du totalitarisme dans lequel la France se précipite. Ils croient aussi moins systématiquement ce que racontent les médias. Et pour tout dire, leurs médias sont quand même moins unilatéraux que les médias français.Néanmoins, les pressentiment sinistres ne me lachaient pas hier soir et je ne parvenais pas à aller dormir. J'ai regardé Regain, parce que Dany l'a beaucoup aimé et moi, dans ma jeunesse, pas du tout. J'avais adoré le livre, j'étais une fan de Giono. Il y avait dans le livre une exultation de la vie, une extase païenne qui semblaient absentes du film. Mon beau-père me disait: "les gens pensent tous que le midi c'est Pagnol, alors que le vrai midi, c'est Giono."
Néanmoins, a notre époque horrible, le film m'a fait retrouver un monde encore normal, celui qu'incarnait mon beau-père. Des gens dignes, simples, humains qui aimaient la terre. Il n'y a même pas une centaine d'années entre ce film et nous, entre Giono et nous, quand je le lisais, ce monde-là existait encore. Il a été si radicalement, insidieusement et impitoyablement détruit que l'on se retrouve au bord de la fracture, de la crevasse qui nous sépare de lui et nous interdit tout retour en arrière, en train de se frotter les yeux avec angoisse, et devant, c'est quoi ? L'enfer transhumaniste, la termitiere bétonnée, le Mordor.
Encore que le Mordor et ses émissaires infernaux aient une certaine grandeur par rapport aux démons auxquels nous avons affaire, tous ces répugnants vieillards génocidaires qui se prennent pour des surhommes et ressemblent à des morts vivants, ces goules politiciennes en tailleur Chanel, ces jeunes gens insipides, froids et propres sur eux qui semblent le produit de copulations virtuelles entre un ordinateur et une imprimante.
Au matin, je suis partie me baigner à l'embouchure de la rivière Troubej. Malgré la lèpre de la laideur contemporaine, subsiste ici quelque chose de vivant et de normal qui disparaît de Moscou, défigurée et incarcérée par Sobianine et ses prédécesseurs dans le verre et le béton. Des barques et des pêcheurs sur les berges, des massifs spontanés de fleurs gracieuses, des bonshommes qui sortent torse nu les arroser, des mamans avec des poussettes.
C'était le samedi des défunts et près de l'église des 40 martyrs se déroulait l'office correspondant. Je suis entrée dans l'eau fraîche, émaillée de fleurs aquatiques, et traversée par une paisible famille de canards. Les chants, les prières et l'encens me parvenaient par bouffées. J'avais choisi la baignade plutôt que l'église, parce que je n'ai pas de parents orthodoxes défunts et qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait, si ça se trouve, dans dix jours c'est l'automne. J'avais gagné les deux, la baignade et l'office. J'avais vraiment une impression de grâce. Tout était si harmonieux et complémentaire, tandis que je m'éloignais vers le large du lac, agité de courtes vagues souples d'un bleu verdâtre, sous un ciel profond que hantaient à peine quelques petits nuages blancs. Pendant que tous les démons de la caste s'efforcent de supprimer la vie, la mutilent ou la contrefont, ici, elle s'obstine, entre l'église et les barques. Des mouettes passaient en craquant, pareilles à des brèches immaculées qui s'ouvraient et se refermaient sur un autre monde. Je me disais que chaque moment de cette sorte qui m'était donné était une victoire sur la mort, sur cette prison en forme de tableau Excel que referment sur la Création de Dieu des malades en costar. C'était cela qui valait la peine d'être vécu. Dommage que trop souvent, les pêcheurs et les promeneurs de Pereslavl, les adolescents et leurs radios, ne s'en rendent pas compte, et rêvent de la "belle vie" qui n'est que la contrefaçon de la vie.
De retour sur la berge, j'entendais la fin de l'office: "Accorde le repos, Seigneur, à tes serviteurs là ou il n'y a plus ni maux, ni chagrins, ni soupirs, mais la Vie éternelle". Elle était là, la Vie éternelle, mystérieuse, immense, adorable et si simple, elle commençait avec les craquelures tourbillonnantes des mouettes, avec les chants et l'encens mêlés au murmure du vent, avec le lac et ses lointains, les barques prêtes à appareiller pour ce fin fond des choses qui en est le sens.
Pour oublier l'horreur totalitaire en marche, je prends chaque jour de ce bel été ma dose de Vie éternelle, mes prémices du paradis, du Prolongement infini dans lequel j'essaie de m'inscrire, c'est là ma prière.
La vidéo de la Procession du sixième dimanche de Pâques, que l'éparchie a publié:
J'ai vu que la maison de Nadia la chevrière avait brûlé. L'incendie est une chose qui me fait très peur, ici. J'ai rencontré Nadia plus tard, avec ses chèvres, elle faisait preuve d'un certain fatalisme. Elle s'est installée avec son mari dans la grange. Les chèvres restaient enjouées comme si de rien n'était.
Je venais de recevoir des journalistes de la chaîne de télé "Saint-Pétersbourg", très gentils. Ils faisaient une émission sur Pereslavl, ils ont interviewé Nadia dans la foulée: "Pourquoi moi? s'est-elle récriée, je ne vais vous raconter que des choses tristes!"
Ils ont interviewé aussi les voisins d'en face. Ils cherchaient des gens du cru, et non des importés. Bon, moi je suis importée, mais ils m'ont interrogée quand même, puisque je fais partie des curiosités du pays. "On dirait que des natifs du coin, il n'y en a plus, m'ont-ils dit.
- J'en connais quelques uns, mais c'est vrai, il y a beaucoup de moscovites, et aussi d'Arméniens, d'Ukrainiens, et quelques Français ou Européens...
Ils m'ont demandé de chanter mais j'ai été nulle. Un des garçons a protesté qu'il avait une éducation musicale et n'était pas de cet avis, et qu'il couperait les erreurs au montage. Mais j'étais affligée, car je chante et joue beaucoup mieux d'habitude, et c'étaient des chansons que je connaissais bien.
Auparavant, j'étais allée au café français rencontrer les artisans de Gilles. J'y ai vu mon éléctricien Kolia, et l'assistant de Gilles, Sacha, m'a expliqué pourquoi on l'y rencontrait si souvent: sa petite amie y travaille. J'étais contente pour ce jeune homme qu'il ait trouvé sa paire.
Les artisans sont tadjiks ou quelque chose comme ça, pas russes. Ils font justement une véranda à Gilles, dans sa maison de Koupanskoié. Ils proposent de faire la mienne un peu plus grande que je ne le pensais, je redoutais que cela ne soit pas très harmonieux, ils m'assurent le contraire. C'est pour une raison de fournitures, afin de limiter les pertes, en fonction de la longueur des planches fournies à la base de Brembola. D'un autre côté, j'aurai plus de place, et ça cachera mieux la maison du voisin. Ils ont l'air de savoir ce qu'ils font. L'un d'eux m'a dit qu'il avait travaillé chez moi du temps de Kostia, avant mon arrivée.
Il faisait chaud et lourd, je n'ai jamais vu autant de moustiques que cette année. Je pense quelquefois à cette phrase d'une Russe sur facebook: "Nous n'avons que 80 belles journées par an, mais elles sont superbes." 80 belles journées, cela fait presque trois mois, eh bien je ne suis pas sûre qu'on les aie, enfin, à moins de compter les belles journées d'hiver. Aujourd'hui, cependant, miracle, du soleil, du vent, et un ciel d'azur, avec juste quelques allusions de nuages de temps en temps. Je suis restée toute la journée dehors, après la tonte du jardin, j'ai joué des gousli, beaucoup mieux que devant la télé de Saint-Pétersbourg! Et tout était mystérieusement paisible, le ciel semblait se solidifier dans ma clôture bleue pour pénétrer et sertir la verdure phosphorescente, et les iris illuminés me rappelaient les veilleuses translucides des églises. Je pensais aux réflexions du métropolite Antoine de Souroj sur la prière. Ces moments d'émerveillement, et de silence, un silence qui n'est pas une absence de sons, mais l'absence de ces bruits qui nous empêchent de percevoir le chant de la vie, et d'atteindre à cette paix et à cette perméabilité aux émanations bénéfiques du sacré, du cohérent, de l'organique, de l'Existant et de l'Eternel.
Mais vers le soir, c'est devenu cacophonique, tondeuses, motos, gosses, déambulant radios sous le bras... J'ai trouvé sur facebook encore un témoignage du passé sur l'admirable chant populaire russe que tout le monde pratiquait. Un voyageur note que les gens du peuple adorent la musique, que les chants sont élaborés et interprétés par des voix magnifiques. Mais bien souvent, les parents de ces gosses élevés aux bruits mécaniques agressifs et à la musique de merde, sont persuadés par plusieurs décennies de lavage de cerveau que leurs ancêtres vivaient à quatre pattes dans la boue, dormaient dans des huttes, une bouteille de vodka dans une main et une balalaïka dans l'autre, et qu'ils sont beaucoup plus évolués qu'eux.
Pour être juste, en France, c'est la même chose. On a élévé déjà trois ou quatre générations d'abrutis persuadés que le moyen âge, c'était les ténèbres, et qu'être paysan, c'est bon pour les débiles.
J'ai vu passer un documentaire français sur les destructions du patrimoine à Moscou et en province, et sur le mauvais goût fantasmagorique du richard russe. C'est hélas la vérité. Ce qui m'a profondément affligée, c'est que Nikita Mikhalkov, dont j'aime l'intelligence, l'humour, la culture et les émissions salutaires semble avoir trempé dans de telles affaires immobilières, je comprends pourquoi il n'a jamais donné réponse à ma lettre...
Les cosaques m'avaient invitée au festival du "monde russe", à Serguiev Posad. Leur autobus partait à huit heures du matin, j'y suis allée en voiture, à dix heures, avec Aliocha, mon petit voisin, le fils d'Ania et Kolia. C'est un ado intelligent et bien élevé. Il voudrait devenir pâtissier. J'ai tout de suite vu qu'il pourrait entrer en apprentissage au café français d'ici quelques temps, mais il voudrait d'abord travailler un an chez un pâtissier à Moscou. Drôle d'idée, quand on a le génie du gâteau français sous la main... Mais il ne se rend sans doute pas compte de ce que l'occasion a d'unique!
Aliocha m'a expliqué que dans sa famille, tout le monde mettait la main à la pâte. Son père est plutôt rôtisseur, sa mère plutôt pâtissière. C'est normal, en France aussi, les hommes s'occuppent traditionnellement plutôt des viandes. Ces gens, qui ont gardé beaucoup de qualités de la Russie d'autrefois et les transmettent à leur fils, ont du coeur et de la finesse. Quand Ania travaille, c'est son mari qui fait la cuisine. Tous les membres de la famille s'entraident, et ils aident volontiers les voisins.
L'endroit où avait lieu le festival était très beau, la nature y est belle, les essences d'arbres, les prés fleuris de lupins, les vallonnements, la petite rivière... On y a construit une cité dortoir, fort heureusement peu élevée, mais je crains qu'elle ne reste pas seule. De là, on avait une vue magnifique sur la Laure de la Trinité-Saint-Serge.
Il y avait énormément de monde, mais nous avons trouvé facilement nos cosaques de Pereslavl. Ils ont joué, dansé, fait la danse du sabre et du fouet. J'espérais rencontrer des folkloristes comme mes copains de Moscou, ou des joueurs de gousli, car il y en a qui vivent à Serguiev Posad, mais je n'ai vu aucun d'entre eux.
J'ai fait avec Aliocha le tour des exposants, je n'ai rien vu de bien extraordinaire, le "monde russe" ne s'exprimait vraiment pas à plein. Parmi des hordes de badauds, erraient des cosaques, des jeunes gens en costumes typiques, d'autres en costumes médiévaux, étrange mélange qui reflétait les réalités différentes dans lesquelles nous vivons, en ce crépuscule de nos civilisations qui est peut-être celui de l'humanité. Ce qu'il reste de la Russie, au sein des représentants de ses tristes lendemains, cependant nombreux à se rendre à ce rassemblement patriotique, je ne l'aurais même pas cru.
On fêtait ce jour les 800 ans de la naissance du saint prince Alexandre Nevsky, qui défendit à l'âge de dix-neuf ans la Russie contre les Suédois et les chevaliers teutons et préféra la soumission aux Tatars qu'aux occidentaux catholiques. Les Tatars s'intéressaient au tribut qu'on leur versait, pas à l'âme des peuples conquis. Alexandre mourut à la quarantaine, probablement empoisonné, au cours de l'un des épuisants voyages qu'il faisait sans arrêt pour se rendre auprès du khan de la Horde. Il naquit il y a 800 ans à Pereslavl. L'église où il fut baptisé est encore debout. Elle est en pierres, d'un style très pur. La coupole, trop lourde, est plus tardive. A son époque, elles étaient plus discrètes et pareilles aux casques que portaient les guerriers, c'étaient des églises simples, pures, douces et guerrières.
On a du mal à se représenter Alexandre autrement que sous les traits de Tcherkassov dans le film d'Eisenstein, destiné à galvaniser le patriotisme des Russes, pendant la seconde guerre mondiale, après l'avoir combattu au cours des décennies communistes précédentes. Je pense que c'était un beau prince russe, d'abord, les Russes jeunes sont souvent beaux, voire très beaux, et à l'époque, ils devaient l'être encore plus: ils étaient entraînés au métier des armes dès six ans, dans la noblesse, ils vivaient au grand air et proches de la nature. Je le vois donc, comme son église, simple, pur, doux et guerrier, avec un casque sur la tête.
Jeune fille, j'avais la fibre épique, en fait, je l'ai toujours gardée, comme toute personne normale que n'a pas détruite la modernité. J'étais donc amoureuse d'Alexandre Nevski, en concurrence avec Ivan le Terrible, et à la suite d'Hector, de l'Iliade.
J'aime beaucoup la phrase chevaleresque d'Alexandre Nevsky que les Russes citent abondamment: "Dieu n'est pas dans la force, mais dans le droit".
Je me suis rendue au service solennel dans le monastère "riche" de Pereslavl, saint Nicolas. Belles fresques, belles icônes, beau choeur sans doute invité pour l'occasion; tous les cosaques au grand complet, avec les bannières de la procession précédente. Romane était sur son trente et un, habillé à la russe.
Devant saint Nicolas, on a installé pour l'occasion un monument à Dostoievski qui m'a paru très honorable, et beaucoup plus à sa place que l'énorme copie de sainte Sophie de Constantinople que ce même monastère va édifier au village de Godenovo...
Pour le reste des festivités, j'ai décidé de m'en passer. Pendant la liturgie, je priais saint Alexandre d'intercéder pour sa ville, qui devait être si pittoresque et fantastique à son époque, qui l'était encore quand je l'ai connue, et qu'on a transformée en agglomération "moderne", comparable à un amas fortuit de briquettes de lego, jetées n'importe comment au bord d'une flaque. J'aurais souhaité que pour son anniversaire, l'argent des restaurations ne fût pas réservé à Saint-Pétersbourg, où Pierre le Grand a exilé ses reliques, mais où il n'avait jamais mis les pieds de son vivant. Que la coupole de son église fut rétablie dans le style qu'elle avait, ou au moins repeinte en sombre comme autrefois, et non dans cet horrible ton verdâtre de hall de gare que lui a choisi un esthète local. Que la cathédrale qui porte son nom bénéficiât aussi d'une restauration décente, extérieure et intérieure, sans parler de ses voisines, l'église saint Vladimir et la malheureuse et ravissante église du saint métropolite Pierre... Que les rues adjacentes à l'artère principale fussent pour l'occasion rendues praticables; et les trottoirs également.
J'ai davantage fêté saint Alexandre le jour de la procession radieuse du sixième dimanche de Pâques.
Depuis ma maison, j'ai assisté avec la voisine Ania, son mari et son fils, au ballet d'avions à réaction qui avait lieu dans le ciel de la ville. Cela faisait un bruit terrible, et je pensais à l'effet produit par ces oiseaux de fer rugissants, quand ils ne font pas de parade militaire mais déversent des bombes sur ceux qu'ils survolent. Mes chats étaient terrorisés, je voyais des flêches poilues de différentes nuances passer dans tous les sens.
Hier soir, le voisin Alexandre est venu me donner des conseils pour le drainage. D'après lui, la glaise déversée à côté n'est pas seule en cause, ce que je crois volontiers. Comme tout le monde fait pareil, et que tout le mois d'août dernier les camions de glaise se succédaient dans la direction du marécage, il suggère d'envoyer une pétition à l'administration, car tout le système de canaux qui existait depuis la nuit des temps a été bouché par ces interventions brutales. Cependant, il est d'avis qu'il faut bien faire quelque chose du côté du tuyau déjà à moitié bouché, et c'est lui qui parlera au responsable. Pour le reste, il me faudra faire une tranchée le long de la palissade, créer une pente, et nettoyer les canaux autour de la maison.
J'ai une sorte d'églantier que je vois souvent en Russie, il ressemblerait plus à un rosier, par la fleur, mais il est buissonnant et vivace. C'est la première année qu'il fleurit vraiment, et il sent merveilleusement bon. Celui que j'avais prélevé dans le jardin de l'église du père Valentin s'est également installé, et il m'a fait sa première fleur blanche.