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dimanche 17 décembre 2017

СHRONIQUES DES MIRACLES

Ma chère petite amie Alexandrine, Sacha Viguilianskaïa a mené toute une enquête dans la région de Pereslavl pour un film qu'on lui a commandé, et cette enquête s'inscrivant merveilleusement dans le thème de mes chroniques, j'ai décidé de la traduire. Il s'agit de la Croix miraculeuse de Godenovo, dont j'ai déjà parlé. 
Sacha est venue habiter chez moi pour parcourir la région, malheureusement, j'étais à ce moment-là en France. 
Au vu de ce témoignage, je me dis qu'aller à Godenovo confier à la Croix mes problèmes de genou serait peut-être une bonne idée... 



De l’histoire du monastère de la Croix vivifiante du Seigneur, de la Crucifixion miraculeuse et de son destin. J’ai décidé de partager des témoignages divins, puisque on m’a confié de travailler sur un film et que je suis plongée dedans, que les gens apprennent, nous serons plusieurs  à nous émerveiller.
I. Le père Vladimir (de 1980 à 2000, recteur de l’église saint Jean Chrysostome au village de Godenovo. A présent recteur de l’église Dimitri de Salonique au village de Pavlovskoïe district de Rostov.
J’ai officié à Godenovo 20 ans, et beaucoup de choses me lient à la Croix Vivifiante. Même à l’époque soviétique, les gens venaient sans arrêt confier leurs malheurs à la crucifixion miraculeuse : l’un avait un fils drogué, l’autre quelque chose d’autre. Ils venaient, s’installaient dans la maison du gardien, commandaient des offices d’intercession. Et ensuite, ils nous racontaient comment tout s’était arrangé miraculeusement. Et voilà qu’on a amené quand j’y étais un nouveau-né avec une hernie. Nous avons célébré l’office d’intercession, ils ont pris de l’eau bénite et je leur ai donné une prosphore, de l’huile de la veilleuse de la Croix, et quand ils sont allés le faire opérer, les médecins se sont étonnés : il n’y avait plus de hernie. Rien. Comme si on l’avait rêvée.
A un autre petit garçon de quatre ans, les médecins avaient posé un diagnostic terrible : méningite. On l’avait emmené inconscient à l’hôpital, et la mère et le père venaient avec leur dernier espoir. Nous avons également célébré l’office d’intercession, ils ont pris de l’eau bénite, je leur ai donné une prosphore, et je leur ai conseillé de lui bander la tête avec une gaze imprégnée d’eau bénite et de lui en donner à boire. Le petit garçon a bu de cette eau, ouvert les yeux et dit : « Maman, je veux manger ». Alors elle lui a donné la prosphore. Et les médecins ont regardé et dit : « Eh bien nous nous sommes trompés, notre diagnostic n’était pas bon ».
Il y eut encore un autre cas. On avait amené un invalide, un afghan (vétéran  de la guerre d’Afghanistan), il s’appelait Sergui. Il ne pouvait marcher et se déplaçait en fauteuil roulant. Ses proches l’avaient traîné chez les médecins, ils avaient essayé de le guérie, mais rien n’y faisait. Et un jour, il leur dit : « Je connais un endroit où je recevrai la guérison, il nous faut aller là bas ». Il avait entendu parler de la Croix Vivifiante. « Comment irons-nous, c’est si loin ? » lui dirent ses proches pleins de doute. Mais Sergui répond : « Saint Nicolas nous emmènera ». Alors ils se sont préparés : trois amis, sa mère et lui sur son fauteuil. A ce moment-là, il n’y avait pas de route, ils sont allés en voiture jusqu’à Prioziornoïe, et ensuite on l’a porté, là bas, ce sont des marais impénétrables, c’était déjà l’automne, la pluie battante. Ils sont arrivés comme ils ont pu. Nous avons célébré l’office d’intercession, je l’ai oint avec de l’huile sainte, et devant nos yeux, il s’est levé de son fauteuil.

Au départ, je voulais men aller. Parce que c’était très difficile, insupportable. Tous deux avec ma « petite mère », les enfants étaient encore petits, pour tout dire, les bras nous en tombaient. Il fallait envoyer les enfants à l’école, et il n’y en avait pas, là bas. Mais le Seigneur nous a affermis, notre situation s’est améliorée, nous avons tout fait nous-mêmes. De plus, rien que d’entrer dans l’église, c’était déjà la joie, tu t’approchais de la Croix, et c’était tout : nous étions heureux en quelque sorte, tout était normal. Et un jour, c’était à mon avis la saint Nicolas d’hiver, nous célébrions les vigiles, je suis sorti pour la lithie et j’ai levé les yeux vers la Croix, je regarde : des yeux bleus, des yeux humains ordinaires. Et si…graves. Eh bien, la peur m’a saisi, j’ai baissé les yeux, ensuite je les ai levés une deuxième fois, et le regard était déjà comme empreint d’un sourire. Je n’avais raconté cela à personne, seulement à la maison, aux enfants… Depuis les forces nous sont venues et gloire à Dieu. Si on ne m’avait pas muté ailleurs, j’officierais encore là bas…

Le père Vladimir


Alexandrina Viguilianskaïa



traduction Laurence Guillon



4 commentaires:

  1. Oui, c'est la solution pour votre genou.Je connais des cas de guérison miraculeuse, j'en ai vu une. Il y a des endroits où souffle l'Esprit. Pour vous ce sera à Godenovo.
    PS j'ai adoré le film "L'île" .

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  2. Il me faudra planifier ça avec moleben, eau bénite et huile! Moi aussi j'ai adoré l'île, je le regardais périodiquement pour me remonter le moral. Le CD est dans mon déménagement...

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  3. Oui, moi aussi, je me remonte le moral avec ce film...au moins une fois par an.
    j'ai adoré presque tous les films de Pavel Lounguine, dommage qu'on ne les trouve pas facilement.

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  4. Oui, moi aussi, je me remonte le moral avec ce film...au moins une fois par an.
    j'ai adoré presque tous les films de Pavel Lounguine, dommage qu'on ne les trouve pas facilement.

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