Il y a déjà quelques temps que mon blog a l'honneur et le malheur de remorquer un troll, qui l'a choisi pour mener sa petite croisade minable personnelle. Des amis lui répondent, mais c'est peine perdue, car les trolls ne comprennent rien, ils sont accrochés à "l'adversaire", comme des piranhas, totalement obsédés par leur idée fixe, et leur besoin d'alimenter leur détestation de principe et leur vision sommaire du monde. Lui répondre me fatigue, car il est vain d'affronter la mauvaise foi. Des amis le font, ils ont bien du courage, ils me conseillent de le bloquer, je n'y suis pas encore parvenue. Parfois, je me demande si ça en vaut la peine, car après tout, il suffit de comparer sa perception de ce que je dis et ce que je dis vraiment pour se faire une juste idée, quand on a encore une cervelle entre les oreilles. Peut-être faudrait-il laisser accrochées ses déclarations dans les fils de commentaires comme des insectes dans une boîte, tant elles sont symptomatiques d'une certaine connerie, sur laquelle on peut porter un regard d'entomologiste. Mais on aimerait conserver un espace d'où les cancrelats fussent absents, à une époque où ils grouillent de tous les côtés.
Voici le dernier
Des Justes russes, il y en a. Comme, le journaliste Dmitry Muratov, colauréat du prix Nobel de la paix l'an dernier. Il déclare faire don de sa médaille Nobel qui sera vendue aux enchères afin de collecter des fonds pour les réfugiés ukrainiens. Des Justes russes, il y en a bien d’autres, mais pas assez. Car si le peuple russe sait lire, il ne peut comprendre, n'ayant les moyens de porter un regard critique sur ce qui se passe autour de lui. Une presse aux bottes d’un dictateur et le tour est joué, une lobotomie à la mode chinoise de tout un peuple.Et pendant ce temps, alors que le peuple Ukrainiens est décimé par une armée puissante (et incompétente, à Pereslavl on change le discours des premiers jours, celui que l’on nous tenait avec désinvolture la veille de l’invasion d’un pays souverain, en nous parlant de corde de gousli qui pètent, de vielle désaccordée, d’enfants qui récitent des vers patriotiques, ou du jour des défenseurs de la patrie qui approche... Aujourd’hui, probablement pris par quelques remords devant tant d’indécence, on met en scène Sergueï Komarov qui essaie de nous faire croire que cette troupe de nazillons pleureraient maintenant les morts Ukrainiens. Sans compter cette invocation omniprésente et choquante de Dieu, comme le font certains supporters de foot souhaitant que leur équipe écrase l’adversaire.
.Des Justes russes, il y en a. Comme, le journaliste Dmitry Muratov, colauréat du prix Nobel de la paix l'an dernier. Il déclare faire don de sa médaille Nobel qui sera vendue aux enchères afin de collecter des fonds pour les réfugiés ukrainiens. Des Justes russes, il y en a bien d’autres, mais pas assez. Car si le peuple russe sait lire, il ne peut comprendre, n'ayant les moyens de porter un regard critique sur ce qui se passe autour de lui. Une presse aux bottes d’un dictateur et le tour est joué, une lobotomie à la mode chinoise de tout un peuple.
Dans toutes les églises de Russie, on fait des collectes pour les réfugiés ukrainiens sans en préciser la couleur et sans avoir attendu Dmitri Mouratov. Car tous les réfugiés ukrainiens ne se ruent par vers l'Europe, il y en a ici en grand nombre, ici même à Pereslavl, et personne ne les persécute.
Le peuple russe est parfaitement capable d'évaluer une situation, au moins autant que le peuple français; une bonne partie de sa presse est aux ordres des mêmes maîtres que la presse occidentale et diffuse la propagande de l'occident, au moins peut-on faire une moyenne entre les deux sons de cloche, car en occident, le vacarme est si unilatéral qu'on n'entend absolument rien d'autre. On peut entendre aussi divers politologues, de diverses tendances. Il est vrai qu'avec ce qui se passe en ce moment, cela pourrait changer. Mais quand on voit le vacarme hystérique auquel se livrent les médias occidentaux et ceux qui les écoutent, on se prend à penser qu'ils n'ont de leçons à donner à personne. En réalité, le troll se fout de la diversité des sons de cloche, celui qui compte, c'est le sien, ceux qui en produisent un autre sont forcément endoctrinés ou vendus. tout autre son de cloche, c'est le mal incarné, c'est Poutine, Bachar el Hassad, Milosevic, Sitting Bull, ou tout autre représentant de peuples a qui on laisse seulement le droit de la fermer en attendant qu'on les détruise. Quelle arrogance pathétique dans cette appréciation du peuple russe, de la part d'un concombre masqué, vacciné, pucé bleu et jaune qui pleure et maudit au signal et ne comprend rien à rien!
Et pendant ce temps, alors que le peuple Ukrainiens est décimé par une armée puissante (et incompétente, à Pereslavl on change le discours des premiers jours, celui que l’on nous tenait avec désinvolture la veille de l’invasion d’un pays souverain, en nous parlant de corde de gousli qui pètent, de vielle désaccordée, d’enfants qui récitent des vers patriotiques, ou du jour des défenseurs de la patrie qui approche... Aujourd’hui, probablement pris par quelques remords devant tant d’indécence, on met en scène Sergueï Komarov qui essaie de nous faire croire que cette troupe de nazillons pleureraient maintenant les morts Ukrainiens. Sans compter cette invocation omniprésente et choquante de Dieu, comme le font certains supporters de foot souhaitant que leur équipe écrase l’adversaire.
L'armée russe paraît incompétente au troll parce que justement, elle essaie de ne pas décimer le peuple ukrainien qu'elle n'a pas intérêt à s'aliéner. En revanche, les mafieux et les néonazis ont tout intérêt à ulcérer les gens et aucun souci de ce qui peut leur arriver, comme on l'a vu au moment du Maïdan et depuis huit ans au Donbass, avec l'assentiment silencieux et complice des bonnes âmes occidentales. Paul Craig Roberts reproche d'ailleurs aux Russes de faire du sentiment, au lieu d'être efficaces, à l'Américaine. La veille de l'intervention, je me préoccupais de mes cordes de gousli, eh bien oui, et je m'en préoccupe encore, je vis, je descends au jardin, je fais des courses, et ce blog est avant tout un ensemble de croquis sur ma vie ici, les réflexions sur la politique, dont je ne suis pas spécialiste, et sur la situation générale font partie de cet ensemble. Que ces croquis ne reflètent pas la vision primaire négative et monolithique que le troll a de la Russie, j'en suis bien navrée pour lui, mais que faire? Je vois bien que ça le dérange, mais je décris ce que je vois comme je le sens, c'est mon droit démocratique ou disons humain, car lorsque je rencontre de tels produits de l'idée démocratique, cela ne fait pas remonter l'opinion que j'ai d'elle depuis longtemps.
Je ne suis pas prise de remords car contrairement au troll, je n'ai pas de certitudes en béton, je publie même parfois des articles dont je ne partage pas complètement le point de vue mais, si j'ai donné ce texte ici, c'est parce que ce point de vue est parfaitement le mien. Et ceci sur la base de tout ce que le troll ignore superbement depuis huit ans et dont l'auteur témoigne. J'atteste la vérité de ce qu'il expose; ce qui ne m'empêche pas d'aimer les trois Russie qui composaient la sainte Russie et de prier pour elles, et de plaindre sincèrement les civils ukrainiens qui n'ont pas participé à tout cela, et même ceux qui y ont participé. La haine n'est pas de mon côté, ni du côté des Russes. Et je n'éprouve pas le besoin, comme le troll, d'aller chier dans les commentaires des pages pro ukrainiennes ou anti russes, parce que je n'ai pas de temps à perdre avec les imbéciles, pas de croisade à mener pour me donner de l'importance, derrière un petit pseudo trouillard de trois lettres. Je ne souhaite pas l'écrasement de l'Ukraine, ni la ruine de l'occident, pourtant, c'est ce que préparent à l'une et à l'autre non les Russes, mais ceux qui ont provoqué tout cela, avec leur escorte de hyènes et de roquets. Bien sûr, quand on a l'esprit totalitaire du petit troll, on ne peut imaginer des sentiments de cet ordre. On ne peut que haïr en bloc, sans nuance, on ne peut que choisir son camp, sans hésitation ni compassion pour celui d'en face.
Les nazillons, c'est le troll qui les sert obligemment. Ou plutôt les patrons des nazillons qui utilisent aussi bien, selon les endroits, des antifas ou des islamistes, ils ne sont pas regardants, et avec les Charlie, les concombres, les moutons, c'est si facile, ils jouent sur du velours, il y a toujours assez d'imbéciles pour marcher dans leurs combines.
Après cette réponse, je ferai le ménage, j'enlèverai mon étron quotidien du fil de commentaires, après tout, je ramasse ceux des chats, j'ai l'habitude.
Moi les trolls je les raye au premier poing virgule. Ce matin pirojki au petit-déjeuner. Les occidentaux vont être punis. 90% du monde libre et des anciennes colonies avec les russes (ou pas contre) ; belle synthèse d'Asselineau ici : https://www.youtube.com/watch?v=jqPz-14KiJk
RépondreSupprimerBonjour Laurence,
RépondreSupprimerPeut-être est-il payé, le troll? Par exemple, voyez-vous, pour chacun de ses commentaires, on lui envoie une belle image couleur du comédien qui joue le rôle de président en 404. Imaginez que ce soit le cas, il doit déjà en avoir une belle collection, punaisée au mur de sa chambrette de troll. Ou peut-être reçoit-il chaque fois une fausse grivnia électronique dans un portefeuille virtuel orné des photos de messieurs Bandera et Stoltenberg?
Ou alors, il est pensionné et il n'a pas de jardin. Évidemment, c'est triste, alors. On comprend toute sa bile. Le temps lui semble long, et il pense aux peuples décimés. Les peaux-rouges, les Vietnamiens, les Irakiens, les Afghans, les Syriens, etc... Il y a eu aussi les population de Dresde et Hambourg, en 1945, mais bien-sûr, il ne s'agissait pas de peuples.
Pauvre troll. Il parle de "peuple lobotomisé", mais je crains qu'il ne faille plus lui trancher grand chose pour qu'il en fasse partie.