J’étais hier en
retard à l’église, et dans un état de
profonde tristesse dûe à l’actualité de plus en plus épouvantable et à la
conscience de la vieillesse qui m’enlève mes forces et me cause toutes sortes
de douleurs. Encore n’ai-je pour l’instant pas trop à me plaindre, car j’ai
toute ma tête, et c’est bien le principal. Ce qui me cause le plus d’appréhension,
c’est l’idée de mourir avant mes animaux.
Dans l’église, je
pleurais en pensant à la France. J’avais vu la photo d’une musulmane voilée proclamant qu’elle était « dans
son pays », et que si nous n’étions pas d’accord, nous pouvions nous en
aller (ce que du reste, j’ai fait, sur les conseils du père Placide, qui voyait
cela venir gros comme une maison). Cette provocation est le résultat de
cinquante ans de propagande, d’ingénierie sociale et de mollesse imbécile. Il
est évident que son islam et toute la culture qui va avec n’ont absolument rien
de français. C’est-à-dire qu’à mes yeux, la France, la vraie, est morte avec l’incendie de Notre Dame, que ces
envahisseurs dansent sur sa tombe, et qu’elle
commence à se décomposer. Mais beaucoup de malheureux zombies à prénom
américain ne s’en rendent pas compte, car de Français, ils n’ont plus que le
patrimoine génétique, cela fait cinquante ans qu’on leur rince la tête et leur
atrophie l’âme. Aconnassis et stérilisés,
ils regardent béatement une mafia sans conscience transformer leur pays en
immense Kosovo, où ils serviront de bétail sexuel et de souffre-douleurs à tous
ceux qu’on leur déverse sur la tête et qui, le sachant bien, se conduisent avec
l’impudence correspondante. Je souhaite de tout cœur à la voilée, et surtout à ceux qui
ont favorisé son impudente présence sur la terre de mes ancêtres, que cette
mauvaise action ne leur profite pas. Que notre douce France disparue
devienne pour eux un champ d’épines, un espace empoisonné, d’ailleurs, au
rythme où brûlent mystérieusement toutes nos usines, cela ne saurait tarder,
mais c’est des Français que j’ai pitié, du moins de ceux qui n’ont jamais voulu
cela, et qui sont de plus en plus opprimés et marginalisés chez eux.
Je précise en passant que ce n'est même pas le voile, à mes yeux, le problème, mais ce qu'il signifie pour la créature à la pancarte, qui ne susciterait pas de réaction de ma part, si elle proclamait son amour du pays d'accueil et son adhésion à sa culture, au lieu d'envisager d'en foutre les indigènes dehors.
La veille, j’avais
vu une vidéo où deux jeunes filles russes adorables, fraîches et spontanées
comme on ne l’est plus chez nous depuis longtemps, chantaient une de ces
chansons françaises des années 60 ou 70, légères et pleines de joie de vivre. J'ai pensé alors que la culture française piétinée par les nouveaux venus et les Français dénaturés ne vivrait bientôt plus que dans le coeur des Russes, où elle demeure un mythe merveilleux, entre les trois Mousquetaires et Charles Trenet. (https://www.facebook.com/laurence.guillon.10/posts/10218119574294588)
Dieu protège la Russie de cette maladie sociale qui nous a été inoculée
et qui, en rendant plusieurs générations de jeunes complètement idiots, va
faire de nous des lapins pourchassés sur leur propre territoire.
Ce qui m’inquiète
encore davantage, c’est de voir qu’en Russie, les mêmes virus toxiques sont à l’œuvre,
la même secte supranationale monstrueuse. La résistance réside dans l’orthodoxie,
d’où l’attaque virulente organisée contre elle, par le biais du « patriarche »
Bartholomée et de la pagaille qu’il a collée en Ukraine et partout. Le pape de
Rome, lui, est entièrement au service de la secte, et les protestants en ont favorisé
l’avènement depuis 500 ans, avec zèle.
L’orthodoxie, les
folkloristes, les cosaques, une partie des intellectuels, les gens simples, et
aussi, les communistes, utiles un moment et maintenant laissés sur le bord du
chemin par la bête de l’Apocalypse.
L’église me
console en cela que j’y trouve une pérennité, une tradition qui me remet dans
le droit fil des siècles, où court la trame secrète et dorée de la Promesse. Et
les gens que j’y vois me sont tous chers. La famille de cosaques. Les petites
vieilles. Les vendeuses de cierges, si amicales. Les couples qui se tiennent
par la main, les pères qui enlacent leurs fils d’un bras protecteur, les jeunes
filles en fichu. Les prêtres, qui sont tous bons et dignes, chacun à sa
manière. Mon cher évêque Théoctyste, quand il célèbre chez nous. C’est un monde
que je reconnais, qui est inscrit dans le devenir humain et le cosmos éternel.
J’y ai trouvé
Katia, et nous avons échoué au café français, pour parler des ravages de la « modernité »
sur les relations humaines, entre hommes et femmes en particulier. Et de nos projets
« folkloriques », auxquels je voudrais associer le fils de mes
voisins qui me supplient de lui ouvrir des horizons culturels. C’est un enfant
intelligent et droit, avec un caractère viril, et je voudrais bien, en effet,
lui donner quelques éléments qui pourront lui permettre d’échapper à la bête de
l’Apocalypse.
« J’attends
l’Apocalypse avec confiance », m’écrit Claude Ginesty, devant les
invraisemblables ignominies qui se disent et se commettent jusqu’au sein même
de l’Orthodoxie. C’est ce qu’il me faut essayer de faire. Et prendre une
distance spirituelle avec internet, qui me fascine d’autant plus que la
situation est si inquiétante. Mais ignorer ce qui se passe ne me semble pas
possible, à l’heure où nous devons choisir et combattre. Mon ami Henri cherche
avec succès l’antidote à tous ces poisons dans ses escapades au pic de
Burgarach, qu’il photographie avec talent. Dans ce qui nous reste de beauté au
sein des ténèbres montantes. Et je suis allée au bord du lac, avec Ritoulia. Il
y soufflait un vent violent, et la pluie commençait à tomber. L’eau était d’un
vert sourd, légèrement violacé, et l’église des Quarante Martyrs, très visible,
et très claire, semblait une précieuse cassette, ou un encensoir ancien qui
dévidait dans le ciel entier des nuages pleins de pluie. Un couple est arrivé,
tous deux très beaux, la quarantaine, je les vois de temps en temps à la
cathédrale, avec quatre ou cinq magnifiques enfants. Ils ont regardé le large,
puis se sont embrassés sous le même manteau, appuyés contre un arbre et battus
par les gouttes obliques. J’étais sous le kiosque bleu, et je dessinais.
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Sur le chemin du lac, j'ai noté plusieurs maisons qui m'ont intéressée, au milieu du chaos affreux de toutes les autres. Il y a peu de temps, j'ai eu une discussion avec des Russes qui ne comprenaient pas mon horreur des "toits bleus comme le ciel" en tuile métallique couleur cuvette en plastique qui tuent la maison dessous, les maisons autour, le ciel et toute la nature environnante. Mais ce n'est pas la couleur en elle-même le problème, c'est son côté criard, brillant, uni et mort, plastifié, car lorsqu'on peint un toit en bleu, ce n'est pas du tout la même chose, comme on le voit ici:
Le bleu est doux, nuancé et se fond admirablement avec le reste. Evidemment, il y a le tuyau de gaz qui passe en travers des fenêtres et les fondations recouvertes de plastique façon fausse pierre, mais ça saute moins à la gueule, ce sont des détails.
Plus loin, j'ai vu une maison récente que je ne trouve pas vilaine du tout et qui s'inscrirait bien auprès de n'importe quelle maison traditionnelle ou d'un monastère.
La jolie moitié, non restaurée est à vendre, mais l'ensemble donne ceci:
Plus loin, j'ai vu une maison contemporaine assez banale, mais pas du tout choquante; et qui ne gâche pas le petit étang voisin:
Je préfère donner des exemples de maisons réussies plutôt que de montrer des horreurs, d'abord parce que c'est infiniment plus rapide, et ensuite parce que cela évite de stigmatiser!
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